Dans un petit village marseillais, l'architecte Yvann Pluskwa a réalisé une maison familiale dont s'est amourachée la styliste Victoire Antoun. Aujourd'hui installée, celle-ci nous ouvre les portes de cette demeure contemporaine et spacieuse, idéale pour une famille recomposée. Visite guidée...
A côté de Marseille, la styliste Victoire Antoun s'est installée, avec sa petite tribu, dans la maison familiale qu'a imaginée l'architecte Yvann Pluskwa. Malin, l'aménagement de l'espace facilite la vie de ses occupants, qui profitent en prime d'un cadre souriant et coloré. Atouts suprêmes : la piscine et la vue sur la mer.
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L'idée : faire cohabiter une famille recomposée : Victoire et Christophe, leurs deux enfants (9 ans et 7 ans) et le fils de Christophe (14 ans).
Situation : une parcelle de terrain à flanc de colline.
Superficie : 220 m2, dont 60 m2 pour la pièce à vivre, et 96 m2 de jardin.
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Victoire et Christophe souhaitaient s'installer dans le VIIe arrondissement de Marseille. Depuis toujours, ils aiment le Blanc-Roucas, village élevé et quartier résidentiel de la ville. Leurs deux jeunes enfants y sont scolarisés, leurs amis sont là, et leurs bureaux sont tout proches.
Un jour, ils remarquent une maison de ville dont la construction, signée par l'architecte Yvann Pluskwa, vient de s'achever. Implantée sur une parcelle en pente, l'habitation est ancrée dans la roche. Sa grande pièce à vivre largement ouverte sur la terrasse et la piscine, ses pièces protégées des regards par des claustras en bois, son sous-sol toujours frais, son incroyable vue à l'étage sur "la Bonne Mère" sont des atouts importants.
Cependant, il faudra encore dix-huit mois de travaux avant que Victoire et Christophe s'installent. "Il n'y avait qu'une salle de bains et peu de rangements. Bien qu'architecturalement très belle, la maison ne convenait pas tout à fait à notre façon de vivre", se souvient Victoire. Les propriétaires ont donc fait ouvrir la cuisine sur le salon et aménager à l'étage trois chambres au lieu d'une, chacune possédant sa salle de bains. Enfin, ils ont créé au sous-sol une chambre de 70 m2 pour le fils aîné de Christophe, qui est à la maison un week-end sur deux. Il ne restait plus qu'à émailler ces trois étages de touches plus personnelles. C'est désormais chose faite, avec un style plus urbain que méditerranéen, parfaitement dans l'air du temps.
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3 questions à l'architecte
Maison Française Magazine : Comment avez-vous adapté le plan de la maison à cette petite parcelle en pente ?
Yvann Pluskwa : Le terrain nous a obligés à créer un sol artificiel en surhauteur pour moins subir l'enclavement et les vis-à-vis, et à orienter la maison vers le vallon et la mer dans le lointain. Les pièces longilignes aux perspectives fuyantes et ouvertes ont été pensées pour un dialogue entre l'intérieur et l'extérieur.
Maison Française Magazine : Pourquoi ces claustras en bois ?
Yvann Pluskwa : D'un point de vue esthétique, c'est une manière de donner à la maison une architecture légère, douce, dans un quartier déjà très construit. D'un point de vue fonctionnel, ces claustras sont des brise-soleil qui protègent de la chaleur. Pour les propriétaires, ce système crée à la fois un effet de transparence et d'isolement, qui permet de voir sans être vu.
Maison Française Magazine : Quel est l'avantage de la structure en porte-à-faux ?
Yvann Pluskwa : La partie haute s'avance au-dessus de la terrasse et donne, de l'intérieur, l'impression de flotter sur l'horizon. Dans la grande pièce du rez-de-chaussée, les piliers qui supportent ce porte-à-faux permettent de libérer totalement l'espace vers la terrasse. La sensation est encore plus grande lorsque les baies vitrées sont ouvertes.
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